Faubourgs

Localisation :

Dates :

État du batiment :

Détruit

La croissance des faubourgs est incontestable et importante aux XVe et XVIe siècles. À l’est et à l’ouest, ceux de Saint-Pierre-des-Corps et de La Riche possédaient des églises paroissiales depuis le XIIe siècle, et dans ce dernier de véritables lotissements furent bâtis, rues de la Madeleine et de la Hallebarde, dans le premier tiers du XVIe siècle. Tout indique que la voirie y était déjà conséquente et la ville s’attachait régulièrement à entretenir le pont (de Sainte-Anne) qui en était le naturel débouché vers l’est et surtout vers le Plessis. Dans une moindre mesure, ce fut au-delà des portes Saint-Simple que l’on vit l’espace se bâtir au long du XVe siècle, hors des murs. Au tournant des XVe et XVIe siècles, vers le sud et le Cher, il semble que se développait particulièrement le faubourg qui faisait face à la porte Neuve, prolongeait les Arcis et qui se trouvait dans l’axe du pont de l’autre côté de la ville. Il s’agissait de la rue des Filles-Dieu (actuelle rue Bernard Palissy) qui s’étendait jusqu’au pont de la boire Saint-Venant. Ce faubourgs ne se composait sans doute guère que d’une seule rue certes, mais particulièrement fréquentée par des artisans qui venaient de s’installer en ville : on y trouvait le peintre Pierre Delamare, les sculpteurs Michel Colombe, Guillaume Regnault, Charles Courtoys et Jérôme Pacherot.


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